.                         Eglise de Champs

Il semble qu’il y ait eu une église à Champs dès le XIIe siècle.

Selon certains écrits, au XVIIe, cette église, "petite, sans chaise ni banc, ni tronc ni sacristie, semble faire piètre figure. En 1782, des travaux sont entrepris sous l’égide du curé de la paroisse l’abbé Quintien Rabusson avec la réparation du clocher, de la tour de l’horloge, puis des stalles, de l’autel, chaire, vitrage… et l’église devient ainsi fort convenable. Le cimetière finit par être clos. Le curé est nommé par le prieur de Larouey (Saint-Hilaire-la-Croix) malgré d’anciennes prétentions de l’abbé d’Ebreuil".

Au XIXe, les besoins d’une église plus grande et mieux adaptée se font sentir et déjà, le 6 août 1829, le conseil de fabrique demande l’exécution de travaux pour son agrandissement et un aménagement plus adapté. Quelques années plus tard, en 1858, une nouvelle demande est formulée.

Aussi, ce n’est que plus tard, à l’instigation de l’abbé François Bonnet curé de la paroisse de 1905 à 1946 que sera construite, de 1930 à 1933, l’actuelle église de Champs. Pour cela, "le curé Bonnet a envisagé toutes les solutions. Il a d’abord pensé à une réfection totale de l’ancienne église. Il s’oriente finalement vers la construction d’une nouvelle église, plus fonctionnelle. Avec une inlassable foi, il lance des appels aux paroissiens, sollicite des fonds, reçoit des dons. A cette date, la collecte a rapporté 140.000 frs. Elle dépassera largement ce chiffre". La souscription publique recueillera plus de 180.000 francs de dons des habitants de la commune et de l’extérieur comme en témoigne une plaque scellée au fond de l’église aux cotés d’une seconde honorant la mémoire de son fondateur."

La démolition et la reconstruction de l’église a été autorisée par le conseil municipal le 21 novembre 1930. Mais "le conseil a fixé ses conditions : la nouvelle église sera communale, le bois employé sera du bois de Haute Loire, il sera procédé à un aménagement du chemin d’accès au cimetière, les matériaux seront enlevés…".

Pendant les travaux, les messes étaient célébrées dans la grange jouxtant le presbytère dans lequel le catéchisme était enseigné, la cloche était installée dans la cour de la cure.

"Sa nef unique est voutée en plein cintre avec doubleau, le transept débordant à berceau transversal est éclairé par deux baies géminées, le chœur à trois pans est couvert d’un cul de four à côtes. De plan carré, le clocher porche est percé sur chaque face d’un triplet inscrit dans une arcade en plein cintre. Les vitraux sont de F. Taureille, maitre verrier à Clermont. Dans l’église, on peut voir un curieux reliquaire pédiculé en forme de temple rond en métal argenté et doré